dimanche 25 janvier 2015

HA'AMANA'ORA'A NO TE PĒNI

opus 63

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Cette installation de planches  apportées par la mer puis peintes  était  un  ''Aide mémoire de plage'' ( HA'AMANA'ORA'A  NO TE PĒNI : aide mémoire de peinture, mon atelier étant installé sur la plage de Tiki Tapu à Maharepa, Moorea , de 1989 à 1996). Cet  aide mémoire établissait des liens entre couleurs et notes de musique, écrites selon une sténographie personnelle, Ces liens , , inspirés par un manuel de Franz Bardon, n'étaient pas pratiqués dogmatiquement, mais quand je souhaitais m'y recentrer. Pour plus de détails , consulter la ''Méthode catalytique de pratique musicale'' publiée sur le net aux Editions A l'écoute . On peut obtenir des tirages sur toile de la photographie que l'on choisira, indiquer le numéro et sa lettre de classement.

Cette  installation disparut un jour mystérieusement de la plage. Puis , en cheminant le long de la propriété contigüe, j'aperçus à travers une haie  d'hibiscus les couleurs de ma peinture, et , en écartant les feuillages, je découvris que mes planches avaient été rangées dans le garage d'un galeriste dont l'épouse  m'avait refusé d'exposer Lui était  une personnalité locale à qui fut même consacré un livre de louange, où il était présenté comme un grand sage du Pacifique. Je m'introduisis alors dans la propriété du bonhomme, afin de réclamer mes planches, et je le trouvais en plein air affalé  sur un canapé, ivre mort , sa femme gisant et marmonnant également sur un autre canapé.  Je me mis alors à déménager progressivement les planches  entassées contre le mur de son garage. Celle avec le centaure à la tête de soleil avait été réalisée par Christine , mon épouse d'alors.

Par la suite, comme la saison des pluies était déjà là, je construisis un peu plus loin, toujours à 3 mètres du lagon, mais plus solidement  et avec plus d'espace à l'ombre , un petit abri avec l'aide de ces planches, comme on peut voir sur la photo m . Par la suite, lorsque je déménageais de Maharepa,  il apparut compliqué d'emporter immédiatement les planches ,car j'avais programmé un tour du monde pendant les mois me séparant de mon installation sur la plage de Varari, de l'autre côté de l'île, alors j'ai abandonnés ces planches assemblées et clouées, pensant que la cabane serait utilisable par d'autres pour se protéger de la chaleur ou de la pluie, par exemple pour une sieste sur le sable. Plus tard, lorsque je  revins voir ce bout de plage , je découvris que rien  n' y subsistait de mon installation .

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