jeudi 22 janvier 2015

TE PUPARA'A

opus 102

*

''La copulation''



*
LA COPULATION



Je ne sais plus si ma vie est finie
ou si elle vient de commencer
Qui suis je ?... je suis dans l'ignorance,
prisonnier du merveilleux diamant de mes sens
et c'est lui pourtant qui m'aide à retrouver
mon chemin au delà de mes yeux !

Je dirige mes pas vers la sortie de la
caverne où ma mère terrestre
m'a donné naissance,
mêlant le lait aveugle des termites
aux grands tambours silencieux
des galaxies !

Et je déroule maintenant
le parchemin de ma mémoire
car il faut que je comprenne !

Or je découvre que je suis
 un coeur battant dans la mémoire de nos siècles ...
Celui qui parle en moi n'est pas né sous les neiges de l'Atlas,
 mais il chantait aussi dans le parfum de la rose berbère ...

Il me dit :
''Reste bien concentré
au fond de la noirceur paisible de la nuit
et vois que par mon souffle
de nouveaux yeux en toi ont fait surgir
Des chemins d'arc en ciel dans le labyrinthe des vies humaines

Je ne sais pas si le ruban que je déroule est celui de mon passé ou de mon avenir
Peut être est ce même la trace de mon prochain que je vois dans la boule de cristal de mon ordinateur
Peut être que dans la matrice de ma génitrice je n'étais qu'un golem infatué des maladresses de ses prédécesseurs
mais maintenant je liquide mes comptes avec les chasseurs et les chercheurs d'aurore ...

Les cannibales me poursuivaient car ils ne voyaient pas ailleurs la nourriture céleste,
trop imbus de leur importance dans leur costumes et leurs noeuds de cravate ...

Je me souviens d 'une sorte d'écart orgueilleux de la conscience ivre de verdure.
Avec l'âge sois enfin l'enfant que tu devais être ...
Efface les éons d'errance où les espèces s'enferrent par passion de leur identité ou plutôt de leurs addictions
Bois à la mamelle de la Déesse qui est ta mère cosmique
et celle de des étoiles fidèles à l'équilibre
et même celle des destinées errantes à force d'être présomptueuses ...
Dans les espaces de leurs malédictions ces armures bariolées ont joué à la roulette leurs vies et même celle des arbres
Sois la main pensante qui déjoue le complot asurique des tronçonneuses de l'analphabétisme philosophique !

Rois et présidents nous ont traités de perdants
parce que nous n'avions pas à nos poignets leurs montres anthropophages
et ils jubilaient comme des rois de jungle qui ont enfumé leurs adorateurs pour emporter leur miel ...
Ces gens avaient fait sonner leurs noms dérisoires à fond sur leurs radios
de quoi éteindre si possible toute écoute du ciel qui chante à l'intérieur

Que ces mots et ces couleurs soit la monnaie qui dévaluera leur vacarme et leurs hypnoses

( Dominique Oriata Tron  ,opus 1077 , version 2 en rapport avec l'opus 102)

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